dimanche 21 décembre 2008

Bernard Vargaftig à Cerisy: bon de souscription

Méthode! Nous t’affirmons

REVUE DE LITTÉRATURES N°15


Béatrice BONHOMME Serge MARTIN Jacques MOULIN

avec les poèmes de

Bernard Vargaftig

L’énigme du vivant


Bernard Vargaftig né en 1934, est, de livre en livre depuis le milieu des années 60, l’auteur d’une oeuvre importante, qui a une place singulière dans le paysage poétique de ces dernières décennies. Chaque livre y est un poème qui travaille jusque dans l’infime détail vers et

proses, du titre au sommaire, de la composition d’ensemble aux syllabes et silences. L’ensemble de l’oeuvre fait un poème continu de l’écrire et du vivre. De l’espace à la vitesse, de l’oubli à la mémoire, de la nudité au dénuement, de la chute au tremblement, de l’effacement à la durée, l’enfance y est toujours un devenir en mouvement, l’amour un renversement inouï, l’histoire un infini récitatif de vivants. Le poème produit un incessant vertige et un questionnement continuel.


SOMMAIRE:

A. Beaujeu : Pour une mystique du mouvement : paysage de la chute et de l'élan dans Comme respirer

M. Bishop : Dire le non-savoir : pourquoi et comment. 

B. Bonhomme : Bernard Vargaftig ou le hiatus d'un intervalle. 

M.-A. Brouillette : Les inscriptions de la parole dans la prose de Bernard Vargaftig. 

E. Dazzan : L'espace de l'apparaître dans l'oeuvre de Bernard Vargaftig : entre mots, souvenirs et silence. 

A. Dominguez Rey : Le dire qui se dit sens dessus dessous. 

P. Grosos : La collusion des temps. 

C. Hubin : Le vacillement. Où la parole (se) dé-constitue. 

R. Lefort : Bernard Vargaftig : ramasser un caillou, toucher

le déferlement d'un feuillage. Le silence, le même. 

F. Loi : La musique de la mémoire.

P. Ma illar d : Le poème et l’image. 

S. Martin : Le poème: l’appel. 

J. Moulin : Autour du mot falaise dans la poésie de Bernard Vargaftig. 

L. Mourey : Bernard Vargaftig, l'exactitude du poème. 

P. Païni : Le corps du silence ou une érotique de la voix dans Distance nue.

A. Pelle tier : Partition / Répartition. 

G. Sapiro : Identité et mémoire dans l’oeuvre de

Bernard Vargaftig. 

L. Verdier : Bernard Vargaftig : vers le féminin du féminin.


38 €

ISBN: 978-2-906591-55-4


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samedi 20 décembre 2008

Une revue galicienne avec Bernard Noël


Une publication sur Bernard Noël : revue Amastra-N-Gallar, n°15 automne 2008.
La revue galicienne dirigée par Emilio Arauxio consacre son nouveau numéro à Bernard Noël. Un cahier de contributions évoquant ce que l’œuvre fait entendre de corps : du corps-langage, d’une voix où l’ « extime » travaille l’intime, du poème qui travaille ce continu. L’écriture et l’aventure du monologue y sont particulièrement présentes, notamment dans les notes prises par Béatrice Machet lors d’un entretien et d’une lecture publique à Coaraze, le 7 juin 2008. Les monologues où « le premier mot des phrases est un pronom. » (B. Noël) C’est aussi d’espace qu’il s’agit, de la voix qui s’y ouvre, du sujet, de la rencontre et de l’altérité qui nous transforme – « l’écriture qui trame cette polyphonie intérieure » (J. Ancet). A noter, entre autres, ces regards sur l’œuvre, qui se croisent et ouvrent le débat : les contributions de Jacques Ancet, « L’horreur et l’extase », Béatrice Bonhomme, « Bernard Noël, les mains cousant la lumière », Régine Detambel, dans « La Fente entre le mot et le mot », écrivant que « la rencontre avec l’anatomie n’est pas médicale, mais politique », que B. Noël est « un grand rêveur du corps interne ». A voir si ce rêve du corps se fait dans sa nomination… Signalons aussi Laurent Mourey « Ce livre en l’air – quelques notes continues au travers de La Maladie du sens », des poèmes de B. Noël que Résonance générale avait publié dans son numéro et une « Lettre autour du corps », des poèmes de Florence Pazzottu …
Contacter Amastra-N-Gallar, publicacion dirixada por Emilio Arauxio Apdo. Correos 97 36500 LALIN (Pontevedra).

vendredi 19 décembre 2008

Ben-Ami Koller: une oeuvre qui continue














Il ne terminera jamais la toile qui l’attendait sur le grand chevalet de l’atelier” a très récemment annoncé Annick Dollo-Koller en parlant de son époux Ben-Ami Koller. L’artiste est décédé prématurément. La cérémonie d’adieu se tiendra le samedi 20 décembre 2008 à partir de 10 heures au Crématorium du Père Lachaise dans la salle du Dôme avec une fleur jaune.

Je connaissais Ben-Ami depuis de longues années et j'ai suivi son travail jusqu'à ce qui l'a occupé ces deux dernières années après un voyage à Auschwitz. Quelques dessins issus de ce dernier travail figurent dans le numéro 2 de Résonance générale. Il aurait fallu en dire beaucoup plus, réaliser beaucoup plus de projets communs, mais la force des dessins et des toiles et le désir de simplement inviter à aller voir, à rencontrer cette oeuvre, semblaient suffire dans un premier temps. Nous avions bien d'autres projets... Il m'avait déjà accompagné dans la confiance pour deux livres : A Jour et Ma retenue.
Il va de soi qu'une telle oeuvre exige qu'on y revienne: Ben-Ami n'a pas fini de nous travailler. Nous n'avons pas fini de le compter avec nous.
Qu'Annick, Lysiane et Raphaël sachent que nous sommes de tout coeur avec eux.

Serge Martin-Ritman

Le site de Ben-Ami Koller:
Quelques belles remarques et des témoignages:
http://www.magazinedesarts.com/wordpress/?p=31
Une rencontre avec des élèves:
http://galerie.bleue.free.fr/benamik.htm